Le norvégien Norsk Hydro, un des plus gros producteurs d'aluminium au monde, a fait état mardi d'une production revenue quasiment à la normale, une semaine après avoir été l'objet d'une cyberattaque qui lui a jusqu'à présent coûté plus de 30 millions d'euros.
Dans la nuit du 18 au 19 mars, le groupe avait été la cible d'une attaque "massive" au rançongiciel qui l'avait obligé à déconnecter ses différents sites et usines, à fermer certaines unités et à passer en mode manuel sur d'autres.
Si elle n'avait pas empêché la production de métal, cette attaque avait affecté celle de certains produits (feuilles et pièces d'aluminium) dédiés notamment à l'industrie automobile et la construction.
Mardi, Norsk Hydro a indiqué dans un communiqué que la production était revenue à la normale dans presque dans toutes ses activités, sauf dans les profilés d'aluminium (tiges, barres...), où elle tourne entre 70 et 80%.
En une semaine, la cyberattaque a coûté entre 300 et 350 millions de couronnes (entre 31 et 36 millions d'euros), a indiqué le groupe, tout en précisant disposer d'une "solide" assurance contre les cyberattaques.
Norsk Hydro, qui dit n'avoir pas payé de rançon, a porté plainte et la police norvégienne a ouvert une enquête.
phy/ved
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