Le fabricant italien de câbles Prysmian, devenu numéro un mondial avec le rachat de General Cable, a annoncé mardi qu'il allait réaliser le Viking Link, le premier câble sous-marin entre le Royaume-Uni et le Danemark, un contrat de près de 700 millions d'euros.
Porté par cette annonce, le titre Prysmian gagnait 3,19% à 19,4 euros en milieu de journée à la Bourse de Milan, dans un marché en hausse de 0,90%.
Dans un communiqué, Prysmian a indiqué avoir reçu une lettre d'assignation du contrat de la part de National Grid et Energinet.
Le projet, d'une valeur totale de 1,1 milliard d'euros, devrait être réalisé à la fin 2023. Outre Prysmian, NKT HV Cables AB et Siemens y participeront, a précisé Viking Link sur son site internet.
Le Viking Link, qui s'étendra sur 768 km, sera le câble pour la transmission d'énergie le plus long au monde.
L'objectif est de "rendre plus accessibles les sources d'énergie renouvelable et durable à plus de 1,4 million de familles, réduisant ainsi les coûts de l'électricité en Grande-Bretagne et assurant un système plus fiable", a expliqué le groupe italien.
Prysmian a été fragilisé en 2018 et début 2019 par le projet WesternLink, reliant l'Ecosse au Pays de Galles, mais la technologie utilisée pour le Viking Link est différente de celle du Western Link.
En raison des problèmes techniques sur ce projet, Prysmian a dû provisionner 95 millions d'euros en 2018, et 70 millions en avril.
Du fait de ces soucis, Prysmian a revu à la baisse ses résultats 2018 et son titre avait été durement affecté en Bourse.
Mais, en mai, il a confirmé ses objectifs 2019, après avoir vu son bénéfice net multiplié par trois au premier trimestre, à 89 millions d'euros, un résultat meilleur qu'attendu.