Facebook met en place des mesures de sécurité pour préparer les élections américaines de 2020 et éviter une répétition des scandales de 2016, qui ont entamé la confiance dans le réseau social.
"Nous avons élaboré une stratégie complète pour réparer les failles de sécurité, tout en détectant et analysant les nouvelles menaces", a déclaré mercredi Nathaniel Gleicher, directeur de la cybersécurité chez Facebook.
Des responsables de la sécurité de Facebook, Google, Microsoft et Twitter se sont réunis avec des représentants des autorités américaines, dont le FBI et le ministère de l'Intérieur, au siège de Facebook dans la Silicon Valley.
L'objectif était de renforcer la collaboration entre les géants de l'internet et le gouvernement pour assurer la sécurité des élections de 2020 (dont la présidentielle et les sénatoriales).
"Nous avons spécifiquement parlé de comment notre industrie et le gouvernement pouvait améliorer le partage d'informations et coordonner nos efforts pour mieux détecter les menaces et y répondre", a indiqué M. Gleicher.
La campagne de 2016, qui a conduit à l'élection de Donald Trump, a été marquée par des tentatives de manipulation des électeurs sur les réseaux sociaux, en lien avec la Russie.
Ces scandales ont constitué un tournant pour Facebook et les autres plateformes, qui essaient depuis de regagner la confiance de leurs utilisateurs et des institutions, en montrant qu'elles sont mieux armées pour se défendre contre de telles opérations.
"Nous continuons à nous concentrer sur la mise au point d'outils plus sophistiqués, sur une transparence accrue et des collaborations plus étroites", a précisé M. Gleicher.
Le mois dernier, le réseau dominant a renforcé ses règles sur les publicités politiques, notamment en exigeant plus d'informations sur les financements des messages de campagne en période d'élection.
Les utilisateurs qui postent des annonces de ce type devaient déjà confirmer leur identité et le lieu où ils se trouvent. Depuis août, ils doivent aussi montrer qu'ils se sont enregistrés auprès du gouvernement américain.
"Les gens devraient savoir qui essaie de les influencer dans leur vote, et les annonceurs ne devraient pas pouvoir dissimuler qui paye pour les publicités", déclarait Facebook dans un communiqué en ligne.
En juin, en réponse à la question d'un journaliste, le président Donald Trump a déclaré qu'il ne refuserait pas des informations fournies par un pays étranger et visant à nuire à son opposant lors de l'élection présidentielle de 2020.
juj/leo
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