Le patron de Facebook Mark Zuckerberg a confirmé lundi avoir dîné en privé avec plus personnalités conservatrices américaines, camp qui accuse régulièrement le réseau social de brider sa liberté d'expression.
Le fondateur de Facebook cherche à comprendre les inquiétudes des élus et partisans de droite sur la possibilité d'exprimer leurs opinions sur Facebook, selon un article du site Politico.
"La presse évoque des dîners que j'ai eu avec des conservateurs - des politiques, des journalistes et des observateurs", écrit Mark Zuckerberg.
"Soyons clairs: j'ai des dîners avec beaucoup de gens, de tous bords, sur de nombreux sujets différents tout le temps", ajoute-t-il, précisant que la diversité des rencontres et des points de vue faisait partie de sa façon d'apprendre.
"Si vous n'avez pas essayé, je vous le recommande !", conclut-il.
Depuis le mois de juillet, Mark Zuckerberg a notamment rencontré des journalistes et commentateurs conservateurs, et un élu républicain, rapporte Politico. Plusieurs d'entre eux ont par le passé attaqué Facebook, qui selon eux étouffe l'expression d'opinions conservatrices.
Les réseaux sociaux sont en même temps accusés par certaines organisations de ne pas suffisamment agir contre les campagnes de désinformation.
Dans ce contexte, Facebook, Twitter et d'autres ont décidé d'exempter les personnalités politiques, comme Donald Trump, de leurs processus de vérification des informations douteuses ("fact-checking").
Les propos tenus par des politiques sont traités "comme des contenus informatifs, qui doivent, en général, pouvoir être vus et entendus", a expliqué en septembre Nick Clegg, directeur mondial des affaires publiques de Facebook.
Mais cette mesure a suscité la colère de personnalités démocrates qui reprochent à Donald Trump de multiplier les théories du complot et les fausses informations sur les réseaux sociaux.
La sénatrice Kamala Harris, a par exemple demandé à Twitter d'interdire le président pour non-respect des règles de la plateforme pour avoir accusé de "trahison" les personnes qui le critiquaient, et avertit que toute tentative de le destituer constituerait un "coup d'Etat".
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