IBM ne parvient pas à remonter la pente: le groupe américain a réalisé 18 milliards de chiffre d'affaires au troisième trimestre, soit 750 millions de moins qu'il y a un an, d'après des chiffres publiés mercredi.
C'est son cinquième trimestre d'affilée de ventes en baisse. Son titre perdait 5% lors des échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York.
La firme centenaire a enregistré un bénéfice net de 1,7 milliard de dollars, en chute nette par rapport aux 2,7 milliards engrangés il y a un an.
IBM, qui se recentre depuis plusieurs années sur des créneaux jugés plus porteurs, comme les services d'informatique à distance ("cloud"), l'analytique, le mobile et la sécurité, a revu début août sa prévision de bénéfice par action de 13,90 à 12,80 dollars pour 2019.
Le groupe a en effet dû prendre en compte l'impact du rachat il y a un an de l'éditeur de logiciels Red Hat, pour la somme record de 34 milliards de dollars.
"Nos résultats démontrent que nos clients voient IBM et Red Hat comme une combinaison puissante, et nous font confiance pour leur apporter la technologie de cloud hybride (connexion de différents types de clouds, ndlr), l'innovation et l'expertise industrielle nécessaires pour les aider à déplacer leurs activités dans le cloud", a déclaré la PDG Ginni Rometty.
Red Hat --qui a été créé en 1993 avant de lancer un an plus tard sa fameuse version du système d'exploitation libre Linux-- est l'un des acteurs les plus connus de l'open-source. Ses clients le payent pour proposer des solutions sur-mesure.
Mais IBM reste à la traîne du cloud par rapport aux poids lourds du secteur: Amazon Web Services (31,5% du marché mondial au deuxième trimestre 2019, selon Canalys), Microsoft Azure (18%) et Google Cloud (9,5%).
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