Le distributeur en ligne de produits de haute technologie Groupe LDLC a souffert au deuxième trimestre de son exercice décalé des effets du repositionnement commercial d'une filiale, mais voit des motifs d'espoir au niveau de ses autres activités.
La société basée à Limonest (métropole de Lyon) a réalisé sur les trois mois achevés fin septembre un chiffre d'affaires de 118,3 millions d'euros, en retrait de 5,7% sur un an, selon un communiqué publié mardi.
En cumulé depuis le début de l'exercice, ses ventes atteignent 222,0 millions d'euros (-5,4%).
Cette baisse, explique LDLC, s'explique entièrement par le repositionnement "récemment opéré" de Materiel.net, le concurrent acquis en 2016 qui a permis au groupe lyonnais de changer de dimension. LDLC a fait le ménage dans son offre pour en retirer les produits à faible marge. Résultat: son chiffre d'affaires de la période s'est effondré de 32% pour tomber à 39,0 millions d'euros.
L'effet de cette décision devrait "se réduire sur la seconde moitié de l'exercice", assure LDLC, en soulignant que cette filiale maintenait sa marge brute en valeur.
Le groupe rappelle qu'il a aussi mis fin à sa diversification dans la vente d'accessoires pour la maison (filiale Maginea).
Les autres activités du groupe sont elles en croissance: +18,0% pour les boutiques "en dur", +0,7% pour les activités de vente en ligne aux particuliers (hors Materiel.net), +4,5% pour les ventes aux entreprises et +13,2% pour les diversifications.
Avec un marché revenu à la normale, LDLC se juge "bien positionné pour générer une croissance rentable sur l'ensemble de ses activités".
Les résultats semestriels, qui seront publiés le 12 décembre, devraient ainsi attester d'un retour "à un niveau de rentabilité plus conforme (aux) performances historiques", promet-il. Notamment, l'excédent brut d'exploitation devrait connaître une "progression significative" sur ces six mois.
fga/mb/LyS
Groupe LDLC