YouTube a mis en place une section d'informations sur la pandémie de coronavirus pour promouvoir des "contenus qui font autorité" et ainsi lutter contre la désinformation sur le Covid-19.
Tous les grands réseaux sociaux se mobilisent pour enrayer la propagation de fausses rumeurs et publicités mensongères, et mettre en avant les consignes des organisations de santé et gouvernements.
Vendredi, sous la section "recommandations", la version française de YouTube affichait par exemple un reportage de France 24 sur les urgences de Colmar "face à une situation critique" et l'interview d'un patient guéri sur BFMTV.
Cette section d'actualités est disponible dans 16 pays, et doit être étendue à d'autres, d'après la plateforme vidéo de Google.
Depuis janvier, des faux remèdes miracles, conseils contre-productifs voire dangereux et théories du complot sur le nouveau coronavirus se répandent sur les plateformes. Certains vont jusqu'à prétendre que le virus n'existe pas.
Les géants technologiques collaborent avec les gouvernements et entre eux pour faire face à cette "infodémie massive", selon l'expression de l'Organisation Mondiale de la Santé.
Ils participent aussi à l'effort pour faire appliquer les diverses mesures de distanciation sociale et de confinement mises en place en Europe et sur le continent américain, notamment.
Mercredi, Facebook a annoncé que les informations et conseils venant de sources fiables apparaîtraient en haut du fil des utilisateurs.
Le réseau social avait déjà fait part mardi d'un partenariat avec le réseau international de vérification des faits (IFCN) de l'institut Poynter, une initiative à laquelle l'AFP participe.
Le groupe de Mark Zuckerberg a aussi interdit les publicités cherchant à semer la panique autour du coronavirus ou à promouvoir des traitements dont l'efficacité n'a pas été démontrée. Les publicités et annonces pour des masques médicaux sont également temporairement interdites sur la plateforme.
Twitter a de son côté aussi renforcé ses règles de sécurité sur le retrait des tweets susceptibles de mettre les personnes en danger.
Sur Google Maps, les utilisateurs qui cherchent un médecin à proximité de chez eux voient apparaître un message leur recommandant d'appeler d'abord le cabinet de santé.
rl-juj/la