Un élu républicain proche de Donald Trump a déposé plainte contre Twitter, accusant le réseau social de développer des préjugés anticonservateurs et de tolérer à l'opposé des contenus diffamatoires à son encontre.
Cette action judiciaire lancée par le membre de la Chambre des représentants Devin Nunez, qui réclame 250 millions de dollars en dédommagement, intervient dans un contexte de nouvelles critiques mardi du président américain contre Facebook, Twitter et Google.
"Facebook, Google et Twitter, sans oublier les Médias Corrompus, sont tellement du côté de la gauche extrémiste démocrate. Mais n'ayez crainte, nous gagnerons de toutes manières, tout comme nous l'avons déjà fait", a tweeté M. Trump, sans mentionner à quoi il faisait référence.
Au petit matin, il avait déjà visé "les Médias Fake News qui n'ont jamais été plus malhonnêtes ou corrompus qu'ils ne le sont en ce moment". Les "Fake News sont l'ennemi absolu du peuple et de notre pays lui-même", a-t-il ajouté.
M. Nunes assure pour sa part que Twitter fait de la discrimination anticonservateurs en cachant leurs messages et en autorisant la publication de contenus "insultants, haineux et diffamatoires" à son encontre.
Considérant que Twitter n'a pas respecté ses propres conditions d'utilisation, il a déposé sa plainte devant un tribunal de Virginie. Le document a été publié sur internet par la chaîne Fox News, très suivie par le président.
Twitter a refusé de s'exprimer au sujet de ces poursuites mais le groupe a par le passé démenti toute accusation de partialité politique.
M. Trump avait mentionné ces poursuites lundi soir dans un tweet, en incluant dans son message le lien vers un article les relatant.
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