Thales Alenia Space (TAS) a annoncé mercredi avoir remporté l'appel d'offres pour la construction d'un satellite de télécommunications destiné à l'opérateur égyptien Nilesat, confirmant avec cette troisième commande de l'année la sortie du marasme qui touchait le secteur.
Destiné à fournir des services de télévision par satellite et de télécommunications, Nilesat-301 couvrira le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, indique dans un communiqué la société commune entre le français Thales (67%) et l'italien Leonardo (33%).
Ce satellite géostationnaire "permettra par ailleurs d'offrir des services de connectivité à haut débit (...) sur la totalité du territoire égyptien", ajoute-t-il.
Le lancement de ce satellite, d'une masse de quatre tonnes, est prévu au premier trimestre 2022. "Sa durée de vie en orbite sera supérieure à 15 ans", selon TAS.
"Ce contrat démontre que notre offre produits répond précisément aux attentes du marché des télécommunications et que nous sommes parfaitement en capacité d'apporter, au cas par cas, des réponses concrètes aux opérateurs, au service de la connectivité et de la réduction de la fracture numérique", fait valoir le PDG de TAS, Jean-Loïc Galle, cité dans le communiqué.
Thales Alenia Space a réagi à l'attentisme des opérateurs de satellites depuis deux ans en réduisant ses effectifs, notamment via des transferts au groupe Thales, des départs en retraites anticipés et des mises à dispositions temporaires, mais "la tempête est passée", selon son PDG.
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