Plus de quatre cartes SIM sur dix étaient compatibles au 31 décembre avec les réseaux 4G en Outre-mer, deux ans après l'arrivée de cette technologie mobile dans les différents territoires, selon les données publiées jeudi par l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep).
Quelque 1,1 million de clients avaient utilisé les réseaux 4G fin 2018, avec un taux en augmentation de 14 points sur un an, selon l'Observatoire des marchés des communications électroniques spécifique à l'Outre-mer.
Une augmentation des utilisateurs de la 4G qui a entraîné, sans surprise, une forte hausse de la consommation des données durant l'année écoulée, avec en moyenne 2,21 gigaoctets (Go) par mois et par utilisateur en 2018, contre 1 Go fin 2017.
Sur les réseaux 4G, la consommation mensuelle de données atteint même les 5 Go par utilisateur en Outre-mer, contre 2,7 Go un an plus tôt.
Dans un cas comme dans l'autre, la moyenne reste cependant inférieure à la moyenne nationale, qui atteint 4,45 Go par mois et par utilisateur, tous réseaux confondus, et même 6,83 Go par mois et par utilisateur pour les abonnés 4G en France.
A l'inverse, le taux d'adoption du très haut débit fixe est plus élevé en Outre-mer que dans l'Hexagone, avec un total de 670.000 abonnés sur l'ensemble des départements et territoires, soit 35% des accès haut et très haut débit, contre 31% en Métropole fin 2018.
L'île de la Réunion connaît la plus forte croissance, avec une hausse de 57% sur un an des abonnements très haut débit, qui représentent désormais la moitié des abonnements fixe haut et très haut débit.
L'île de l'Océan Indien concentre également la quasi-totalité (89%) des offres d'abonnements à la fibre optique (FttH) souscrits Outre-mer. Ces derniers représentent, sur l'ensemble des territoires, 120.000 accès au 31 décembre.