Les ventes sur internet ont progressé de près de 13% au deuxième trimestre en France, à presque 25 milliards d'euros, portées par une "arrivée massive de cyber-acheteurs" et une "forte progression" des sites marchands, a annoncé mardi la Fédération du secteur.
La croissance du chiffre d'affaires en ligne "maintient son allure", en hausse de 12,6% sur la période à 24,7 milliards d'euros, précise la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) dans un communiqué, en confirmant ses objectifs annuels.
"A mi-parcours, on est dans les clous du cap des 100 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel qu'on avait anticipé pour 2019", a affirmé son directeur général, Marc Lolivier, lors d'une conférence de presse.
Le secteur a bénéficié ce trimestre d'une "arrivée massive" de nouveaux acheteurs (1,5 million de plus en un an selon Mediamétrie), qui "compense en partie une tendance globale à la déconsommation", selon M. Lolivier.
L'autre facteur positif de ce trimestre est "la forte progression du nombre de sites marchands", soit 18% en un an, ce qui fait dire au dirigeant de la Fevad que "la transition numérique en France est en marche et s'accélère".
Les achats sur les sites de e-commerce ont représenté 415 millions de transactions (+19,7%), soit un nombre "multiplié par plus de six en dix ans".
"Même si le panier moyen poursuit sa baisse (-5,9%) et atteint aujourd'hui 60 euros (contre 63 euros il y a un an), le nombre moyen d'achats par acheteur continue à augmenter (+13%), ce qui représente 12,8 achats par acheteur sur le trimestre", précise la Fevad.
Ce "rythme de commandes" soutenu équivaut donc à une commande par semaine en moyenne et par cyber-acheteur, a souligné Marc Lolivier, relevant la "banalisation" toujours plus grande de l'acte d'achat sur internet.
Au total, les cyber-acheteurs ont dépensé chacun 766 euros durant le deuxième trimestre.
Enfin, le "e-tourisme" a bénéficié d'un "rebond de croissance, dû en partie au +rattrapage+ du ralentissement observé au deuxième trimestre 2018 en raison des grèves", note la Fevad.