Le voyagiste américain Expedia va supprimer quelque 3.000 emplois, soit environ 12% de ses effectifs mondiaux, après une année 2019 jugée "décevante", selon un email envoyé à tous les salariés cité par la presse américaine.
Le groupe, qui comprend notamment Hotels.com, Hotwire, Travelocity, Cheaptickets, Egencia ou encore CarRentals.com, justifie cette décision par le fait qu'il s'est accru "de façon indisciplinée et non durable".
"Je suis confiant dans le fait qu'en simplifiant notre activité et en clarifiant notre objectif en procédant à ces changements difficiles, nos équipes vont recommencer à travailler sur des projets et poursuivre des priorités qui ont le plus de sens pour nous, nos clients et nos partenaires", a commenté lundi Barry Diller, président du conseil d'administration du groupe, cité par le Seattle Times.
Le 13 février à l'occasion des résultats annuels du groupe, le milliardaire avait qualifié le groupe de "sclérosé et ankylosé" avec des salariés désoeuvrés depuis plusieurs années.
La direction, qui avait dévoilé un bénéfice net en baisse de 4% au dernier trimestre ainsi qu'un bénéfice par action en recul de 1%, avait aussi indiqué qu'elle visait des économies de 300 à 500 millions de dollars.
Pour l'ensemble de l'année 2019, le chiffre d'affaires a augmenté de 8%, le bénéfice net de 4% et le bénéfice par action de 6%. Et au 31 décembre, le groupe comptait 25.400 personnes.
Début décembre, Expedia avait limogé sans ménagement son PDG Mark Okerstrom et son directeur financier Alan Pickerill.
Dt/plh
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