Esker, éditeur de logiciels permettant aux entreprises de dématérialiser leurs documents de gestion, a affiché jeudi son optimisme à l'issue d'une première moitié d'année où tous les clignotants étaient au vert.
Sur les six premiers mois de l'exercice, la société lyonnaise a dégagé un bénéfice net (part du groupe) de 5,4 millions d'euros, en hausse de 11,0%, selon un communiqué de l'entreprise.
Tous ses autres indicateurs de gestion sont pareillement orientés: +18,2% pour le chiffre d'affaires (à 50,1 millions d'euros), +8,8% pour le résultat d'exploitation (à 7,2 millions) et +10,5% pour le résultat courant (à 7,3 millions).
Esker se félicite que ses solutions de dématérialisation commercialisées en mode "cloud" représentent désormais près de 90% de son activité et que ses revenus récurrent progressent fortement, tout comme la taille des contrats récemment signés.
Ce dynamisme a permis au groupe de fortement accroître ses effectifs: +17% sur un an, avec de nombreuses embauches dans le domaine technique mais aussi dans le marketing et le commercial.
Esker "continuera ses efforts de recrutement de talents à un rythme compatible avec sa croissance et le maintien d'un haut niveau de rentabilité", précise-t-il.
Malgré ses investissements, Esker est largement désendetté, puisque sa dette nette (7,2 millions d'euros) ne représentait plus à la fin juin que 14% de ses fonds propres (51,7 millions).
"Réaffirmant son optimisme" à l'issue de ces six mois, Esker "anticipe un second semestre qui confirmera les tendances constatées sur la première partie de l'année et s'inscrira dans la logique des performances réalisées ces dernières années".
Jeudi soir, l'action Esker se négociait à 80,50 euros (+0,12%)
Au début de l'été, elle avait franchi la barre des 85 euros qu'elle n'avait plus retrouvée depuis mars 2000, avant l'éclatement de la "bulle internet". Esker commercialisait alors des "émulateurs de PC", des logiciels permettant de doter un écran des fonctionnalités d'un ordinateur personnel.
Depuis, l'action a régulièrement refait le chemin perdu pour arriver à un niveau valorisant l'ensemble de la société à 452 millions d'euros.
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