L'opérateur Deutsche Telekom a confirmé jeudi ses objectifs après le quasi-doublement de son bénéfice net au deuxième trimestre, en l'absence de charge exceptionnelle, et grâce à la bonne performance de ses activités américaines.
Entre avril et juin, le groupe allemand a vu son bénéfice net gonfler de 90,7% sur un an à 944 millions d'euros, alors que le même trimestre de l'an passé avait été lesté par le règlement pour près de 600 millions d'euros du différend avec l'Etat fédéral sur le dossier de péage Toll Collect.
Le résultat opérationnel est lui resté stable à 2,35 milliards et le chiffre d'affaires a progressé de 7,1% à 19,66 milliards d'euros.
Ces chiffres sont légèrement supérieurs côté recettes et inférieurs en termes de rentabilité par rapport aux attentes des analystes sondés par le fournisseur de services financiers Factset, qui tablaient notamment sur un résultat net retraité de 1,5 milliard d'euros. Celui affiché par le géant de Bonn ressort à 1,33 milliards d'euros, en croissance de 7% sur un an.
Le principal moteur de croissance a été une nouvelle fois la filiale américaine T-Mobile, qui a reçu le feu vert des autorités américaines de la concurrence pour fusionner avec son concurrent Sprint. La nouvelle entité doit créer un numéro 3 capable de rivaliser avec les deux leaders du secteur, Verizon et AT&T
En Allemagne, l'opérateur historique s'apprête aussi à débourser 2,2 milliards d'euros pour le chantier colossal de la 5G. Il mise aussi sur une offre couplée avec la télévision, "Magenta", qui séduit déjà 23% des foyers allemands et qui a vocation à être lancée dans d'autres pays européens, comme la Pologne.
Pour l'ensemble de l'exercice, Deutsche Telekom vise toujours un excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 23,9 milliards d'euros, soit une légère hausse de 2,5% par rapport à 2018.
jpl-dar/fc/nas
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