Facebook a accepté de payer une amende de 500.000 livres à la suite de l'affaire Cambridge Analytica et de l'utilisation à leur insu de données de millions d'utilisateurs, a annoncé mercredi le régulateur britannique de la protection des données (ICO).
L'ICO annonce dans un communiqué avoir trouvé un accord avec Facebook, qui met fin à leur bataille en justice sur le principe de cette amende qui remonte à 2018.
Le montant de l'amende est le maximum possible, pour violation de la loi britannique sur la protection des données.
Le régulateur avait ouvert son enquête dans la foulée de cette affaire Cambridge Analytica qui concernait quelque 87 millions d'utilisateurs du géant américain des réseaux sociaux, afin de faire la lumière sur d'éventuelles interférences avant le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE de juin 2016.
La société britannique Cambridge Analytica avait été accusée d'avoir collecté et exploité sans leur consentement les données personnelles d'utilisateurs à des fins politiques, notamment pour faire gagner le Brexit au Royaume-Uni et Donald Trump à la présidentielle américaine en 2016.
"Nous sommes heureux d'entendre que Facebook a pris et va continuer de prendre des mesures importantes pour respecter les principes fondamentaux liés à la protection des données", souligne James Dipple-Johnstone de l'ICO.
De son côté, Harry Kinmonth, un responsable de Facebook, rappelle que le groupe a déjà reconnu qu'il aurait dû "faire plus pour enquêter sur les plaintes à propos de Cambridge Analytica en 2015".
"Nous avons engagé des changements majeurs dans notre plateforme, en restreignant significativement les informations auxquelles peuvent avoir accès les développeurs d'application", selon lui.
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