L'attribution aux opérateurs télécoms des futures fréquences pour le déploiement de la 5G en France est attendue "au début du printemps", a-t-on appris mardi auprès du ministère de l'Economie et des Finances.
Initialement le gouvernement espérait lancer la procédure d'attribution en octobre, avec notamment la publication du cahier des charges définitif pour une attribution début 2020, mais le lancement de cette procédure a pris un peu de retard et devrait désormais intervenir "fin novembre ou début décembre", a indiqué Bercy à l'AFP.
Le gouvernement prévoit un système mixte comportant la cession à prix fixe d'un premier bloc de fréquences, compris entre 40 et 60 MégaHertz (MHz), et des enchères pour les fréquences restantes, pour un total de 300 MHz à se partager entre les quatre opérateurs concernés, Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free.
Le prix de cession à prix fixe et le prix de réserve des enchères seront fixés par le gouvernement dans le cahier des charges, et l'opération doit rapporter à l'État des recettes qui se chiffreront en milliards d'euros.
Les conditions d'attribution doivent également préciser les obligations de couverture imposées aux opérateurs en échange des fréquences, en termes tant de qualité du réseau que de portions du territoire couvertes, à diverses échéances.
Ce décalage "ne remet pas en cause les objectifs de déploiement" de la 5G pour l'an prochain, assure-t-on à Bercy.
Selon le schéma présenté par l'Arcep, chaque opérateur devrait proposer une offre 5G dans deux villes françaises avant la fin de 2020. La montée en puissance sera ensuite progressive, avec l'objectif d'atteindre une couverture des deux tiers de la population à fin 2025.
mhc/els/soe/eb
ORANGE
NUMERICABLE-SFR
ILIAD