Un service télécom mobile qui progresse en outre-mer et dans le métro: voici une sélection d'actualités de la semaine écoulée dans les nouvelles technologies.
Le service mobile s'améliore en outre-mer...
Les services mobiles en outre-mer se sont très nettement améliorés au cours des douze derniers mois, au point de dépasser, sur certaines îles, la qualité de service de la Métropole, selon des données publiées par l'Autorité de régulation de télécoms (Arcep).
C'est en particulier le cas à la Réunion, qui dispose désormais de meilleurs débits et donc d'un taux de chargement de pages web plus rapide que dans l'Hexagone. Sur ce dernier point, la Martinique est également aux avants-postes, alors que la Guadeloupe est dans la moyenne nationale.
Si la Guyane et Mayotte restent en retrait, le taux de pages chargés progresse de plus de 30 points. Dans l'île de l'océan Indien, le débit dépasse pour la première fois la barre des 10 mégabits par seconde (Mbit/s), quand ils atteignent 50Mbits/s dans l'autre île de la région, la Réunion.
...et la 4G progresse dans le métro
La couverture 4G dans les réseaux de métro français s'est nettement améliorée, mais reste encore perfectible à Paris, Lille et surtout Marseille, selon une étude du comparateur de forfaits télécoms Zone5G.
Selon cette étude, qui se base sur les mesures de l'Arcep, le gendarme des télécoms, le taux de couverture 4G du réseau métro et RER à Paris est de 79%, nettement mieux qu'en 2018 (50%).
Le taux de couverture est de 60% pour le réseau de Lille et de 25% pour le réseau de Marseille, alors qu'il est de 99% à Toulouse, Rennes et Lyon.
A Paris, la ligne 3 qui traverse Paris d'est en ouest est la moins bien lotie, avec 46% de la ligne non couverte en 4G, selon les chiffres de l'observatoire.
Dans la capitale française, la durée moyenne d'envoi d'un SMS est passée à 3 secondes en 2019, contre 8 en 2018, tandis que le taux de succès du téléchargement d'une page web en moins de 10 secondes est passé à 79%, contre 50% l'an passé.
Les Français fans de smartphones reconditionnés
Plus de la moitié des Français ont fait ou envisagent l'acquisition d'un smartphone de seconde main, ou reconditionné, selon une étude réalisée par l'IFOP pour Smaaart, un des spécialistes du secteur. Une proportion en hausse dans toutes les catégories de population.
Signe de l'intérêt grandissant pour ce marché, 45% des 18-24 ans ont déjà acheté un smartphone reconditionné, un chiffre en forte hausse par rapport en 2018 (31%) alors que 51% des plus de 35 ans envisagent de le faire (+15% en un an).
Des données pas forcément étonnantes, alors que le marché mondial du smartphone a connu plusieurs trimestres de baisse avant une remontée au deuxième trimestre 2019. Les propriétaires de smartphones ont également tendance à retarder l'achat d'un nouvel appareil, qui se fait désormais tous les 18 à 24 mois, expliquant pour partie la baisse des deux dernières années.
Parents, regardez l'étiquette des jeux vidéo
Mieux informer les parents sur les pratiques liées aux jeux vidéo, c'est tout l'objet de la nouvelle campagne de communication de Syndicat des Editeurs de Logiciels Libres (SELL), qui regroupe les principaux professionnels du jeu vidéo.
Il s'agit notamment de rappeler l'importance de la signalétique PEGI, qui doit permettre aux parents de mieux s'assurer que leurs enfants ont accès à des jeux destinés à leur âge, mais également au temps de jeu ou aux contrôles parentaux intégrés aux appareils. Une manière de rappeler la responsabilité des parents dans la pratique vidéoludique de leur progéniture.
Les ETI sous-estiment le risque cyber
Les dirigeants d'entreprises de taille intermédiaire (ETI) sous-estiment encore l'ampleur du risque cyber, même si sa perception a progressé, selon le cabinet de conseil en assurances Bessé qui a commandé à l'Ifop une enquête auprès des dirigeants d'ETI sur ce sujet.
Bessé regrette ainsi que seulement 35% des dirigeants d'ETI interrogés considèrent le risque cyber comme un risque "stratégique", c'est-à-dire devant être traité au niveau de ses organes de direction.
Par ailleurs, seuls 56% des sondés considèrent leur exposition à ce risque comme très importante ou importante, quand 21% la juge "modérée" et 23% "faible ou inexistante".
Prêchant pour sa paroisse, Bessé rappelle que le montant des primes collectées en France en assurance cyber est encore "très faible" (80 millions d'euros en 2018), et que seules 10% des ETI aurait souscrit de tels contrats.
Levées de fonds
Sewan (télécoms et services dans le cloud, 450 collaborateurs) a levé 75 millions d'euros auprès du fonds d'investissement Kartesia.
L'entreprise grenobloise Diabeloop a levé 31 millions d'euros pour poursuivre l'homologation de son système de distribution automatisée d'insuline pour les malades du diabète. Les actionnaires historiques -management et Aliad (Air Liquide), Supernova Invest, Amundi, Crédit Agricole...- ont réinvesti dans Diabeloop qui a bénéficié aussi de nouveaux financements bancaires (Caisse d'Epargne, BNP Paribas, Société Générale).
Toucan Toko (outil d'analyse de données pour non-spécialistes) a levé 12 millions d'euros auprès de Balterton capital, le fonds d'investissement géré notamment par Bernard Liautaud (Business Objects).
La start-up franco-américaine Forest Admin (plate-forme d'administration des applications web) a levé 7 millions de dollars auprès des fonds britannique Notion Capital et américain Runa Capital.
Egerie(plate-forme de management du risque cyber) a levé 4 millions d'euros, auprès du fonds spécialiste de la cybersécurité Brienne III (ACE Management/Tikehau).
La fintech Virgil, spécialisée dans les achats immobiliers a levé 2,1 millions d'euros auprès, notamment des fonds Alven Capital, Kima Ventures et LocalGlobe. La start-up propose d'aider financièrement les particuliers à acheter un logement, en échange de quoi elle en devient copropriétaire minoritaire.
La société rennaise Acklio (spécialiste des protocoles de communication, 23 collaborateurs) a levé 2 millions d'euros auprès des fonds d'investissement Innovacom et Starquest, d'un industriel et du Crédit Agricole pour se développer notamment sur le marché des objets connectés.
bur/lby/vac/LyS
ACE LIMITED
BNP PARIBAS
SOCIETE GENERALE
CREDIT AGRICOLE
TIKEHAU CAPITAL
AIR LIQUIDE