Le géant des télécoms britannique Vodafone a annoncé lundi la vente de sa filiale néo-zélandaise pour l'équivalent de 2,1 milliards d'euros à des gestionnaires d'actifs, au moment où le groupe britannique cherche à financer de coûteux investissements dans les licences 5G en Europe.
Dans un communiqué publié peu après la clôture de la Bourse de Londres, Vodafone a expliqué avoir conclu un accord pour vendre Vodafone New Zealand à un consortium regroupant la société d'investissement Infratil Limited et le gestionnaire d'actifs Brookfield Asset Management.
Les parties prenantes se sont entendues pour un prix de vente de 3,4 milliards de dollars néo-zélandais (2,1 milliards d'euros). Moyennant les autorisations des autorités de régulation, la transaction devrait être concrétisée dans le courant de l'exercice comptable 2020 de Vodafone.
Vodafone New Zealand est présentée comme une des "principales entreprises de services numériques" de Nouvelle-Zélande. Cette société compte 2 millions d'abonnés à ses services de téléphonie mobile et 500.000 souscripteurs à ses offres fixes. Lors de l'exercice comptable annuel bouclé fin mars, elle a réalisé un chiffre d'affaires équivalent à 1,2 milliard d'euros et dégagé un bénéfice opérationnel brut (Ebitda) ajusté équivalent à 281 millions d'euros.
Le directeur général du groupe Vodafone, Nick Read, s'est félicité d'une transaction qui "accélère la réduction de notre portefeuille d'actifs".
Le géant britannique cherche notamment des financements pour de coûteux investissements dans les nouvelles licences 5G en Europe. Avant cette annonce, l'action Vodafone a clôturé la séance de lundi à la Bourse de Londres sur une chute de 5,19%, à 131,78 pence. Des opérateurs ont craint que le groupe ne réduise son dividende pour financer de tels investissements dans la 5G.
Vodafone doit publier ses résultats annuels mardi.
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