Avec des composants toujours plus performants, les ordinateurs portables, même d’entrée de gamme, permettent de réaliser un grand nombre de tâches. Alors les entreprises renoncent parfois à dépenser plus. Un mauvais calcul pour plusieurs raisons !
Avec l’évolution des technologies, le monde de l’entreprise change. Il change d’autant plus que les salariés eux-mêmes vivent leur révolution digitale dans leur quotidien. Uberisation, nomadisme, communication, autonomie… Satisfaire ces nouveaux besoins, c’est aussi l’objectif de la transformation digitale qui passera nécessairement par une évolution de l’environnement de travail.
Un environnement dans lequel prime la mobilité
D’après IDC, d’ici 5 ans, 45% des travailleurs en Europe seront des indépendants. En parallèle, les travailleurs mobiles représenteront en Europe 64% en 2021 contre 56% en 2017. Il faut dire que la mobilité est vue comme un vecteur d’efficacité. En effet, les entreprises considèrent que la mobilité améliore la productivité, augmente la satisfaction des collaborateurs, permet une plus grande flexibilité et stimule le travail collaboratif. Et la tendance se confirme au niveau des outils adoptés en entreprise avec de plus en plus de notebooks et des tablettes qui représenteront, selon IDC, 24% en 2022. Enfin, pour 66% des employés, le nomadisme est un critère de choix d’entreprise. Qui dit mobilité, dit également travail en équipe virtuelle. C’est pourquoi les entreprises ont de plus en plus recours aux communications unifiés qu’ils envisagent d’étendre à tout l’écosystème (fournisseurs, prestataires, collaborateurs externes…) et qu’elles se tournent de plus en plus vers le cloud, notamment pour les applications bureautique, supply chain et logistique, tout comme les communications unifiées. Pour accompagner ces nouvelles habitudes, les entreprises devront changer leur culture de travail en adoptant de nouveaux outils. L’une des solutions peut-être un système basé sur le cloud comme le propose Google avec Google Cloud et son environnement logiciel et matériel entièrement pensé pour cette nouvelle approche. « La transformation digitale est l’occasion pour les entreprises de changer leur culture de travail et les outils informatiques ne doivent pas être un frein. » explique Philippe Kauffmann, Sales Specialist, Google Chrome Entreprise.
Un environnement dans lequel on pense « As a Service »
Les Millenials, mais aussi des salariés d’autres générations, ont certaines exigences et s’attendent à retrouver en entreprise les technologies qu’ils utilisent dans leur vie privée. Les salariés de demain sont aussi, dans leur vie privée, des consommateurs de service. Ils utilisent Netflix, Uber et marquent de moins en moins la frontière entre vie professionnelle et vie privée. Des solutions comme Skype ou Office 365 sont utilisées au quotidien pour un usage privé et professionnel. Enfin, en entreprise, ils sont demandeurs de solutions qui restent les mêmes à tout moment et en tout lieu. Le challenge pour les entreprises est donc de répondre à ces exigences et de mettre l’utilisateur au centre des décisions. Une approche « As a Service » fait sens, présente des avantages pour l’entreprise (économie, gestion unifiées, simplicité, flexibilité…) et pour l’utilisateur. On entre dans l’ère du Workplace as a service qui place, selon HP, l’agilité au centre de l’expérience utilisateur. L’objectif étant de maximiser la disponibilité et l’utilisation des équipements. De renforcer la mobilité et la sécurité comme d’améliorer l’efficience des employés et de soutenir la productivité. Selon IDC, le passage de la propriété à l’usage gagne du terrain. En matière d’équipement, on tend vers le CYOD (Choose your own device) mais d’autres approches s’imposent aussi, comme le fait de fournir un équipement pour un usage professionnel et personnel ou encore le Device as a service qui permet de choisir le matériel adéquat, toutes marques et OS confondus, et surtout de faire évoluer son équipement en fonction des besoins et des avancées technologiques.
Un environnement dans lequel l’intelligence artificielle sera bien présente
Les études IDC montrent que les entreprises comptent investir dans les deux ans massivement dans le Cloud (45%), dans les applications métier sur terminaux (24%), dans les réseaux sociaux d’entreprise (23%) et dans le collaboratif et les communications unifiées. Les communications unifiées ont le vent en poupe. Selon IDC, les entreprises y auront recours pour 52% d’entre elles en 2019, contre 31% en 2017. Et l’attrait pourrait s’intensifier si on y ajoute une brique, celle de l’IoT. Pour Mitel, les objets connectés permettent de collecter énormément de données et d’informations. Mais leur richesse dépend de l’utilisation que l’on en fait. En introduisant l’IoT aux systèmes de communications unifiées, on enrichit considérablement l’expérience utilisateur. Les communications unifiées reposent aujourd’hui sur la voix, la vidéo et la data mais elles peuvent aller beaucoup plus loin avec l’IOT et les assistants virtuels.
En parallèle, IDC note un très fort intérêt pour l’intelligence artificielle, notamment pour les applications CRM (amélioration de la performance commerciale et marketing), pour les assistants intelligents qui devront faciliter les recherches d’informations, mais aussi pour les algorithmes de machine learning (analyse de données prédictive), pour les applications financières et les assistants intelligents qui seront une aide à la décision. Pour Fujitsu, le digital Workplace doit être de plus en plus cognitif et intégrer du prédictif. L’intelligence artificielle sera de la partie. Les salariés de demain sont ceux qui très prochainement utiliseront dans la sphère privé les assistants personnels de Google, Apple ou Amazon ! Pour Computacenter, l’objectif est de rendre les utilisateurs de plus en plus autonomes et de réduire le stress technologique (problème technique, bonne utilisation du matériel, frustration face à un outil que l’on n’arrive pas à faire fonctionner correctement…). Computacenter propose ainsi un chatbot qui devient l’interface unique qui aide l’utilisateur et règle tous les problèmes. Il fait la connexion entre l’utilisateur, son profil et les différents services techniques en cas de problème. Il peut aussi prendre les fonctions de secrétaire particulier en organisant des déplacements ou en réservant des salles de réunion après consultation des agendas de tous les participants et la disponibilité du lieu de réunion… Enfin, la réalité augmentée s’immisce dans la vie de l’entreprise, notamment dans les départements R&D, logistique, design, production et e-marketing. La VR intéresse les domaines de la conception, de la formation, du test produit, de la logistique, de la production et du marketing.