Comment poursuivre ou augmenter son business en exploitant les possibilités du « online » ? C’est une question que beaucoup de petites entreprises ont été contraintes de se poser depuis un an. Et avouons-le, se lancer quasiment du jour au lendemain dans une grande transformation digitale n’est pas si simple que cela.
Selon l’AFNIC qui réalise, depuis 3 ans, une étude sur la présence en ligne des TPE PME françaises, « 71 % des entreprises interrogées déclarent que leur présence sur internet est indispensable et essentielle pour leur activité ». Le pourcentage était de 92% l’an dernier !
Le confinement et les difficultés qu’entraine la distanciation sociale ont mis en évidence le besoin vital pour de nombreuses structures de trouver une alternative : continuer à vendre quand sa boutique ou son restaurant doit fermer, rester en contact avec ses clients quand on est une agence de service ou encore créer un véritable cadre de travail avec des collaborateurs distants.
L’étude conclut que « l’importance de la présence sur internet est bien comprise par les TPE PME. Si elle est effectivement perçue comme une source de bénéfices, les entreprises sont incapables de les quantifier ou de les identifier précisément » et liste quelques points clés d’amélioration comme mettre en place une stratégie commerciale, développer sa visibilité en ligne, soigner le référencement local ou encore mettre l’accent sur le développement commercial en ligne.
Comment être visible en ligne ? Comment se lancer ?
Quand on parle de transformation numérique, on entend présence sur le web. L’objectif étant bien sûr d’afficher son activité et de développer son business. Plusieurs pistes se présentent aux entreprises à commencer par la création d’un site web (site vitrine, site de vente…). Mais dans certains cas, la présence sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, LinkedIn…) aura plus de pertinence. Pour d’autres, le référencement sur des plateformes fera sens : Ubereats et autres Deliveroo pour les restaurateurs, les Marketplace d’Amazon, de la Fnac ou encore d’Ubaldi pour les commerçants.... Le web offre beaucoup d’opportunités et permettra même à certains business de voir le jour. En effet, il est possible, sur Internet, de trouver un financement via les plateformes de Crowdfunding, comme Ulule par exemple; et de faire d’une pierre deux coups puisque celles-ci servent aussi à faire connaitre et rayonner un projet.
Au moment de se lancer, il est indispensable de procéder par étape, de mener à bien un projet après l’autre. Les leviers numériques sont tellement nombreux qu’on risque de se noyer à vouloir tout faire en même temps.
Comment se faire aider ?
Un peu perdu ? C’est là que la magie du web intervient car c’est aussi en ligne que l’on trouvera l’aide nécessaire. Il existe des communautés d’entrepreneurs ou de professionnels enthousiastes à l’idée d’échanger et de partager. Les réseaux sociaux sont aussi une mine d’or pour profiter de la connaissance des entrepreneurs : groupes sur Facebook, réseautage sur LinkedIn.
Autre piste très utile pour comprendre le fonctionnement du web et agir au mieux : les vidéos. On trouve sur Youtube mais aussi sur Facebook ou encore sur LinkedIn, des tutoriels, des cours, des interventions de professionnels. Et pour aller plus loin, il suffit de faire une recherche sur Google pour voir apparaitre les milliers de webinars proposés par les prestataires de services ou les organes de presse. Même le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance s’y met avec l’initiative « Connecte ta boite ». « Ce programme TV inédit, diffusé depuis le 15 février sur BFM TV, BFM Paris, RMC Découverte et RMC Story, accompagne des entrepreneurs français dans la transformation digitale de leur activité, avec le soutien d’experts du numérique. Passer ce cap numérique pourrait bien faire décoller leur affaire... » peut-on lire sur le site dédié.
Comment garder le lien ?
Les outils informatiques permettent de recréer virtuellement ce que la distanciation physique ne permet plus : recevoir un patient dans son cabinet médical, faire visiter un appartement à louer, former un nouveau collaborateur… les exemples sont nombreux. Pour cela, on pourra faire appel à de nouvelles pratiques technologiques comme les échanges vidéo, la réalité virtuelle, la vidéo 360°… qui nécessitent un investissement matériel au départ.
L’informatique est la première brique. Il faut choisir un ordinateur, mais surtout prévoir quelques accessoires indispensables comme une webcam, un micro ou mieux un système complet de visio-conférence. Les ordinateurs HP Elite sont conçus spécialement pour la collaboration et permettent d’organiser des réunions virtuelles, depuis pratiquement partout. Un critère important pour les entrepreneurs qui auront besoin d’une solution mobile. Le HP Elite Dragonfly intègre, par exemple, un système audio Bang & Olufsen et une technologie de réduction de bruit, le tout dans un format fin et léger.
L’important est de prendre conscience de ses besoins actuels et à venir pour faire un choix véritablement sur-mesure. Par exemple, pour les professionnels qui ne peuvent plus recevoir leur clientèle ou patientèle physiquement, ils auront tout intérêt à opter pour des écrans, comme ceux de la gamme HP Elite Display, conçus pour la visioconférence, avec micro et webcam intégrés, une connectique adéquate et une bonne qualité d’affichage.
Comment pérenniser sa transformation digitale ?
Aujourd’hui, et depuis un an, l’essentiel pour les entreprises est de faire preuve de résilience. Elles se sont organisées dans l’urgence, ont investi dans de nouveaux moyens matériels mais finalement, c’est toute une organisation qu’il faut repenser en profondeur, des protocoles, des manières de travailler… Et puis, après tant d’effort pour s’adapter, et même si nous attendons tous le retour à la normale, il serait dommage de ne pas garder quelques bonnes pratiques, certes imposées par le contexte, mais finalement profitables.
Pour cela, les entreprises devront aussi se tourner vers le numérique pour règlementer les nouvelles pratiques : pérenniser un système de partage de documents et d’archivage, online ou via le cloud, encourager les bonnes pratiques en termes de cybersécurité, garder certains abonnements à des services en ligne qui finalement resteront pertinents à long terme.