Le géant allemand des progiciels SAP a fait état mardi d'un bénéfice net en recul l'an dernier d'environ 20% en raison d'un coûteux plan de restructuration, mais a relevé ses prévisions pour l'année en cours.
Le groupe de Walldorf a dégagé un bénéfice net part du groupe de 3,34 milliards d'euros, en retrait de 18% sur un an, ce qu'il explique par "les charges liées au programme de restructuration annoncé début 2019" et qui impliquait le départ d'environ 4.000 personnes dans le monde.
L'éditeur des logiciels SAP et Hana a par ailleurs comptabilisé des frais d'acquisition "plus élevés" que prévu de Qualtrics, le spécialiste du traitement de données (image, clients, réseaux sociaux) qu'il a acheté pour 7 milliards d'euros fin 2018.
Côté exploitation, le bénéfice hors normes comptables IFRS a grimpé de 15% à 8,21 milliards d'euros pour une marge d'exploitation passée à 29,7%, soit une progression de 0,7 point et ce grâce à la location de services informatiques dans le cloud, son moteur de croissance depuis des années devant la vente de logiciels.
Les ventes globales ont elles progressé de 12% à 27,6 milliards d'euros.
"Nous avons rempli nos objectifs pour la cinquième année consécutive", s'est félicité Luka Mucic, directeur financier de SAP, cité dans un communiqué.
La première capitalisation au sein de l'indice Dax à Francfort est dirigée depuis l'automne par l'Américaine Jennifer Morgan et l'Allemand Christian Klein, qui ont remplacé l'Américain Bill McDermott après sa démission annoncée en octobre.
Pour 2020, le rival de l'américain Oracle a relevé ses objectifs initiaux et vise désormais un résultat opérationnel compris entre 8,9 et 9,3 milliards d'euros, soit une amélioration de 200 millions en haut de la fourchette.
Le chiffre d'affaires devrait lui se situer entre 29,2 et 29,7 milliards d'euros en 2020, contre 29,2 milliards au maximum prévus auparavant.
jpl/sl
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