Le géant numérique russe Yandex va intégrer les hélicoptères à son service de commande de taxis via une application, a annoncé mercredi le groupe dans un communiqué.
Yandex a signé un contrat mercredi avec le groupe Russian Helicopters, qui fait partie du conglomérat militaro-industriel Rostec, en marge du salon de l'aviation MAKS en banlieue de Moscou, juste après la signature d'un accord visant à libéraliser l'espace aérien très restrictif de Moscou.
Le montant de ce contrat n'a pas été dévoilé.
"La conception aura lieu cette année puis nous commencerons les vols d'essai l'année prochaine en Russie, à Moscou", a déclaré à l'AFP Alexandre Okhonko, directeur général de VR Technology, la filiale de Russian Helicopters chargée de mettre en oeuvre le projet.
Les vols d'essai commenceront par relier les villes de la périphérie de Moscou à la capitale, afin "d'éviter les bouchons" qui y sont quotidiens.
"Ce projet ne sera pas uniquement russe. D'ici 2035 ce marché absorbera environ 25.000 véhicules volants de ce type dans le monde", a-t-il ajouté.
Selon M. Okhonko, l'objectif est l'expansion internationale: "il y a beaucoup plus de potentiel à l'étranger qu'en Russie. Le territoire est vaste mais il n'y a qu'une mégapole".
Dans la ligne de mire, il y a notamment les villes asiatiques de plus de 10 millions d'habitants, indique-t-il, citant la Malaisie, la Chine, la Thaïlande et Singapour.
"Le transport urbain en hélicoptère n'est pas exotique; il est développé dans de nombreuses villes comme New York, Toronto, Sydney, Rio de Janeiro", rappelle dans un communiqué Alexeï Fedotov, directeur des partenariats stratégiques de Yandex.Taxi, l'application de commande de taxis du groupe.
Pour les hélicoptères Ansat à cinq places prévus, le prix d'un vol de 15 minutes est actuellement estimé à 50 dollars par tête, a précisé Alexandre Okhonko à l'AFP.
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