La Commission européenne a autorisé jeudi sans condition le projet d'acquisition de Red Hat, éditeur américain de logiciels open-source, par son compatriote IBM, estimant que cette opération ne posait aucun problème de concurrence.
IBM avait annoncé le 28 octobre dernier ce rachat pour la somme record de 34 milliards de dollars, espérant ainsi accélérer sa présence sur le marché très juteux et en plein boom du "cloud".
IBM n'avait jamais payé autant pour une acquisition financière.
L'exécutif européen, gardien de la concurrence dans l'UE, a mis très peu de temps pour autoriser cette opération, puisque cette dernière lui avait été notifiée le 20 mai dernier.
Et il n'a réclamé aucune concession de la part des entreprises, comme par exemple la cession de certaines activités, ce qui arrive quand la Commission s'inquiète de voir le marché dominé par un groupe gigantesque.
Les interdictions par Bruxelles de rapprochements d'entreprises sont extrêmement rares: depuis l'arrivée de la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager fin 2014, il n'y en a eu que six.
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