Des cyperpompiers, un chariot qui encaisse et la monnaie virtuelle du PSG: voici une sélection d'actualités de la semaine écoulée dans les nouvelles technologies.
Partenariat entre cyberpompiers
Airbus Cybersécurité (850 salariés) et la PME rennaise Amossys (75 salariés) ont signé un accord de coopération qui doit permettre de renforcer leurs positions sur le marché émergent des "pompiers du cyberespace", ces équipes de spécialistes appelés à l'aide en urgence quand une entreprise est ciblée par une attaque informatique.
Amossys, très présente sur les marchés de l'État et de la défense, et Airbus Cybersécurité sont tous les deux en train de postuler à la qualification convoitée de "prestataire de réponse aux incidents de sécurité" délivrée par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi).
Huit autres opérateurs (dont Capgemini, Wavestone, Orange Cyberdéfense, Thales...) sont candidats à ce label qui leur permet de faire partie de l'élite des cyberpompiers, habilitée à intervenir sur les OIV, les entreprises les plus stratégiques pour la sécurité nationale française.
Airbus Cybersécurité dispose déjà de centres de surveillance des réseaux (SOC) agréés pour les OIV. L'accord avec Amossys doit permettre notamment d'expédier plus rapidement et plus efficacement les cyberpompiers dans les réseaux attaqués, explique-t-on à Airbus Cybersécurité.
En supermarché, c'est le chariot qui encaisse
Deux prototypes de chariot auto-encaissant développé par une start-up de Sophia-Antipolis, en partenariat avec le groupe alsacien Caddie, sont en test depuis le 10 janvier près de Nice. Ce test interne chez deux distributeurs, avant un test clients prévu au printemps, doit dans un premier temps servir à valider la résistance du chariot, sa batterie, son écran tactile, son système de recharge, etc.
Imaginé par deux étudiants, Dylan Letierce, 23 ans et Jonathan Malgogne, 21 ans, qui ont arrêté leurs études en projets numériques pour monter leur société en 2018 et déposer une série de brevets, le chariot Knap permet de scanner, ranger et payer ses courses sans passage en caisse et sans risque de fraude pour le magasin, grâce à un système embarqué de caméras et de détecteurs.
Le chariot Knap sera présenté mi-février au salon professionnel Euroshop de Düsseldorf en Allemagne et devrait peser un peu plus lourd qu'un chariot classique, "mais sans dépasser les 30 kg", souligne David Kuntz, responsable design de Caddie à Dettwiller. La concurrence n'est pas absente dans le domaine, précise-t-il, notamment au Canada.
Le PSG a désormais sa monnaie
Le champion de France en tire de football, le Paris Saint-Germain, a annoncé le lancement de sa monnaie virtuelle, le $PSG, en partenariat avec la start-up socios.com, qui a développé le même type de service pour la Juventus de Turin, West Ham United ou encore le club stambouliote de Galatasaray.
Plus "token" (jeton échangeable) que véritable monnaie virtuelle, le $PSG, qui sera vendu 2 euros, permettra à ses possesseurs d'être pris en compte dans certaines décisions de direction du club ou d'avoir accès à des récompenses ou autres réductions.
Le club prévoit d'émettre jusque 20 millions de $PSG. Certains seront distribués lors de chasses au trésor en réalité augmentée. Le "token" verra également son cours évoluer librement, laissant la possibilité aux fans du club d'en vendre et acheter selon leur volonté. Le PSG et socios.com espèrent générer 2,5 millions d'euros par an sur l'ensemble de la durée du partenariat, cinq ans.
Levées de fonds
- L'éditeur de solutions logicielles de travail collaboratif Powell Software a levé 16 millions de dollars auprès des fonds Cap Horn en France et Level Equity aux Etats-Unis pour renforcer sa présence internationale.
- La biotech lyonnaise Fab'entech a levé 8,5 millions d'euros auprès des fonds Definvest, du ministère des Armées géré par Bpifrance, et la participation de l'Institut Mérieux et des investisseurs historiques, pour développer des traitements d'immunothérapie passive pour situations d'urgence.
- L'entreprise sociale et solidaire (ESS) CetteFamille, qui met en relation des personnes âgées ne souhaitant plus vivre seules et des familles prêtes à les accueillir, a levé 4 millions d'euros auprès de Malakoff Humanis et Daniel Caille ainsi que ses investisseurs historiques Newfund et Normandie Participations.
- Le pâtissier Yann Couvreur a levé 1,9 million d'euros auprès de 11 investisseurs pour développer l'offre numérique de la marque Yann Couvreur Pâtisserie et ouvrir une nouvelle boutique à Paris.
- La fintech PayGreen a levé 1,5 million d'euros auprès des fonds NCI et Leonis investissement et des investisseurs historiques Vegeo Capital, NFactory et Fair West, pour développer en Europe une solution de paiement en ligne "neutre en carbone et solidaire".
- La start-up de marketing Welink, qui édite des plates-formes pour rassembler des indépendants d'un même secteur, a levé 1,5 million d'euros auprès de Takara Capital et d'investisseurs privés pour développer de nouvelles verticales.
- Siteflow, qui propose une solution technologique pour faciliter la gestion de chantier a levé 1,5 million d'euros auprès de 360 Capital et a signé un partenariat avec Orano DS, spécialiste des métiers du démantèlement nucléaire.
- La startup HeyTeam, qui développe une solution logicielle d'aide à l'intégration de nouveaux collaborateurs, a levé 1,4 million d'euros à l'occasion d'un second tour de table auprès de ses investisseurs historiques rejoints par la holding d'Angyal d'Olivier Douce, Daniel Hechter et Charles Lahmy.
bur/jub/tq/LyS
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