La fin des adresses internet en .eu au Royaume-Uni et un outil en ligne pour tester la cybersécurité de sa petite entreprise: voici une sélection d'actualités de la semaine écoulée dans les technologies.
Plus de .eu au Royaume-Uni
Les hébergeurs ont commencé à prévenir leurs clients britanniques: lorsque le Brexit prendra effet -en principe le 31 octobre- ils devront renoncer au suffixe .eu, réservé aux personnes se trouvant dans l'Union européenne ou l'Espace économique éuropéen ou aux citoyens européens.
Les Britanniques détenteurs d'un suffixe .eu devront l'avoir rendu au 1er janvier 2020. Après cette date, tous les noms de domaine non conformes seront suspendus, et au 1er novembre 2020, tous ces domaines non conformes suspendus seront rendus disponibles pour un nouvel enregistrement, sur la base du premier arrivé, premier servi, a expliqué à ses clients Gandi.net, un des grands vendeur de noms de domaine qui est également hébergeur.
Testez en ligne votre cybersécurité
Bercy a publié un test en ligne de cybersécurité pour les PME et entreprises moyennes, qui permet aux dirigeants de procéder de façon simple à quelques vérifications de base sur la sécurité de leur installation informatique.
Le test très rapide est accessible à l'adresse https\ssi.economie.gouv.fr. Il permet aux dirigeants de vérifier la fraîcheur de leur navigateur, la solidité de leurs mots de passe ou le niveau de sécurité de leur serveur de messagerie.
L'outil a été mis en ligne fin septembre et testé notamment par les membres du réseau des directeurs financiers et contrôleurs de gestion (DFCG).
Selon le DFCG, sur 300 entreprises testées, 25% n'avaient pas leur navigateur à jour, 82% avaient une très mauvaise protection de leur domaine de messagerie, 67% des entreprises avaient une politique de sauvegarde des données et des serveurs inadaptée et plus de 50% avaient des mots de passe se cassant très facilement.
Bâtiments attaqués
Selon l'éditeur d'antivirus Kaspersky, près de 40% des bâtiments connectés ont fait l'objet d'une tentative de cyber-attaque au 1er semestre 2019.
L'éditeur d'antivirus se base sur les relevés télémétriques de 40.000 de ses solutions déployées dans des bâtiments connectés (gestion des ascenseurs, de la climatisation, de l'approvisionnement en eau et électricité, des accès, de la vidéo-surveillance...).
Certes, les relevés ne permettent pas de faire la différence entre attaques génériques visant toute sorte d'équipement informatique et attaques ciblées.
"Manque de sophistication ne veut pas dire absence de danger", met en garde Kaspersky. Des bâtiments connectés mal protégés peuvent laisser sortir des informations importantes sur les entreprises hébergées, ou se retrouver complètement paralysés par une attaque, souligne-t-il.
Confiance dans la voiture autonome
Les automobilistes sont 77% dans le monde à accepter l'idée qu'ils rouleront un jour dans une voiture autonome, selon une étude réalisée auprès de 22.000 personnes en Europe, aux États-Unis et en Asie.
Parmi les plus réticents, les Britanniques, qui sont 43% à penser qu'ils n'accepteront jamais de monter dans un tel véhicule, les Américains (31% à dire jamais), les Français (28%).
Les Asiatiques sont plus enthousiastes, avec seulement de 20% de "jamais dans une voiture autonome" au Japon, 6% en Inde, et 3% en Chine.
Parmi les personnes interrogées, 29% ont estimé que les humains étaient de meilleurs conducteurs que les véhicules autonomes.
Nouvelle levée de fonds dans la mobilité
Tier Mobility, société de location de trottinettes en libre service, a annoncé une levée de fonds de 60 millions de dollars qui doit lui permettre d'accélérer sa croissance en Europe. L'opérateur allemand, basé à Berlin et actif dans 40 villes et 12 pays, a déjà levé 100 millions de dollars depuis sa création en octobre 2018. Il vise une présence dans 15 à 25 villes françaises d'ici à 2020.
Levées de fonds
Another Brain, entreprise française d'intelligence artificielle, a levé 19 millions d'euros auprès de ses investisseurs historiques et de nouveaux arrivants comme Seb Alliance. Another Brain, fondée par Bruno Maisonnier (robots Nao, Pepper), cherche à développer une intelligence artificielle fonctionnant sur une technologie alternative au "deep learning" (apprentissage profond)..
Iziwork, plate-forme d'intérim qui désintermédie le travail temporaire, a levé 12 millions d'euros auprès du fonds Cathay Innovation et de son investisseur historique, le fonds allemand GFC.
Cailabs, qui a développé une technologie d'augmentation des performances de la fibre optique, a levé 8 millions d'euros auprès des fonds Supernova Invest, Definvest (fonds d'investissement du ministère des Armées), Safran corporate invest, Innovacom et Starquest capital.
Le site Travauxlib, qui met en relation particuliers et artisans pour des travaux de rénovation, a levé 5 millions d'euros auprès, en premier lieu, du fonds d'investissement Daphni. Le groupe, qui veut s'étendre au-delà de son implantation actuelle à Lyon et Paris, se rebaptise à cette occasion Hemea.
La start-up MeilleureCopro, qui promet aux copropriétaires de baisser leurs charges en faisant jouer la concurrence entre prestataires, a levé 3 millions d'euros auprès du fonds WaterStart et d'Anaxago, un site de financement participatif en immobilier.
Anticafé, qui propose des lieux de rendez-vous et de réunion de style café (café coworking) a levé 1,7 millions d'euros auprès de Nexity et du fonds Raise Sherpas.
Wenabi, plateforme qui met en relation avec des associations des entreprises désireuses de mener des actions solidaires (mécénat de compétences, dons...), a levé 1 million d'euros auprès du fonds Side Capital et de Kima Venture, le fonds de Xanvier Niel.
bur-lby/pn/LyS
NEXITY
SAFRAN
SEB SA