Le groupe de services informatiques franco-belge Econocom a publié jeudi un bénéfice net de 39,4 millions d'euros, en baisse de 54,4%, après avoir déjà annoncé des résultats inférieurs à ses prévisions en début d'exercice.
Econocom est notamment affecté par des charges non récurrentes liées à des "efforts de réduction des coûts et de transformation des services". Il a surtout pâti du "report de plusieurs contrats significatifs", selon les explications fournies à la mi-année.
Son chiffre d'affaires 2018 s'est établi à 2,8 milliards d'euros, en hausse de 8% en données publiées, et son résultat opérationnel courant à 115 millions d'euros, en-dessous de la dernière prévision d'Econocom en octobre qui s'élevait à 120 millions d'euros.
La croissance de l'activité (de 2,7% en organique) a souffert du recul de 1,6% (à 1,4 milliard euros) des ventes de l'activité "Technology Management & Financing", "après une forte croissance sur les deux précédentes années" selon Econocom.
Le chiffre d'affaires de la branche "Services" a en revanche progressé de 15,5% à 1 milliard d'euros (5,4% en organique), tandis que celui de la branche "Products & solutions" augmentait de 26,8% (9,5% en organique) à 448 millions d'euros.
Econocom confirme son ambition de réaliser sur l'ensemble de l'année 2019 un résultat opérationnel courant de 128 millions d'euros, à périmètre constant, et de réaliser des acquisitions ciblées en "maintenant sa discipline sur la génération de trésorerie".
L'année 2018 a été marquée par une valse hésitation à la tête de l'entreprise.
En mars, le patron et fondateur Jean-Louis Bouchard avait passé le relais à son fils Robert, conservant uniquement la présidence du conseil d'administration.
Mais quelques mois plus tard, en novembre, un bref communiqué du groupe avait annoncé le départ de Robert et le retour de Jean-Louis Bouchard au poste de directeur général.
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