La fusion de deux des principaux opérateurs téléphoniques en Australie, Vodafone et TPG, a reçu jeudi le feu vert de la justice, un mariage portant sur plusieurs milliards de dollars.
La Commission australienne de la concurrence et des consommateurs (ACCC) avait bloqué en mai ce projet de fusion des troisième et quatrième entreprises de télécommunications du pays, Vodafone et TPG. Le futur nouveau groupe était alors évalué à 15 milliards de dollars australiens (10 milliards de dollars américains).
L'ACCC avait estimé que TPG aurait pu devenir un fournisseur de téléphonie mobile "innovant et disruptif" sur le marché concentré du pays, dominé par Telstra, Optus et Vodafone Australia.
Vodafone, majoritaire dans la nouvelle entreprise après la fusion, avait porté le cas devant la justice et le juge de la Cour fédérale John Middleton lui a donné raison.
"Le tribunal a estimé que la fusion proposée n'aurait pas pour effet, ou n'aurait probablement pas pour effet, de réduire considérablement la concurrence (...) la fusion peut se poursuivre", a-t-il dit, selon des propos rapportés par la télévision publique ABC.
"Plus la fusion peut se faire vite, plus vite nous pourrons offrir de meilleurs débouchés aux consommateurs et aux entreprises australiens", a déclaré dans un communiqué Inaki Berroeta, PDG de Vodafone Hutchison Australia, dans l'optique d'une accélération du déploiement du réseau 5G à haute vitesse.
La fusion devrait être finalisée d'ici mi-2020, à moins que l'opposition des actionnaires ou qu'un appel de la Commission de la concurrence ne retarde ce processus. Cette dernière a réagi en affirmant qu'elle était en train d'"examiner attentivement" le jugement.
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