Le géant français de l'informatique Atos a annoncé mercredi avoir enregistré un chiffre d'affaires 2019 de 11,6 milliards d'euros en 2019, en croissance organique de 1,4%, avec une marge opérationnelle en hausse bien que légèrement inférieure à ses attentes.
Le groupe qui a cédé en 2019 la plus grande partie de sa participation majoritaire dans le spécialiste des paiements électroniques Worldline a enregistré un bénéfice net normalisé des activités poursuivies de 834 millions d'euros, soit un bénéfice net par action de 7,74 euros, contre 7,57 en 2018.
La marge opérationnelle du groupe s'est élevée à 1,2 milliard d'euros, soit 10,3% du chiffre d'affaires, contre 9,8% en 2018.
Ce taux de 10,3% est "légèrement inférieur" à l'objectif de 10,5% que prévoyait le groupe dans ses objectifs financiers pour 2019, a reconnu Uwe Stelter, le directeur financier du groupe, dans une conférence téléphonique avec des journalistes.
L'écart s'explique principalement par des résultats légèrement inférieurs aux attentes dans la division "business and plateform solutions", notamment du fait de "la situation des services financiers en Amérique du Nord et de l'industrie automobile en Allemagne", a expliqué M. Stelter.
"Nous avons eu" dans ces secteurs "une croissance plus faible qu'attendue, qui a pesé sur la rentabilité", a-t-il indiqué.
Pour 2020, Atos prévoit une "nouvelle amélioration de ses objectifs financiers"
Il vise un chiffre d'affaires en croissance organique de 2%, une amélioration de son taux de marge opérationnelle "d'entre 20 et 40 points de base", et un flux de trésorerie disponible de 700 millions d'euros.
Le groupe a également annoncé mercredi la nouvelle composition de son comité de direction générale, qui remplace le précédent comité exécutif.
"Ces changements reflètent la transformation d'Atos, lancée en 2020, qui consiste en une refonte du portefeuille des offres, une nouvelle approche commerciale et une organisation dont l'axe premier devient le secteur d'activité de nos clients", a indiqué Atos.
Le groupe a perdu en 2019 son PDG Thierry Breton, nommé à la Commission européenne par Emmanuel Macron. M. Breton a été remplacé à la direction générale par son dauphin Elie Girard.