Le groupe informatique français Atos continue de se désengager du groupe de services de paiement Worldline avec la cession annoncée mardi de 14% du capital, qui doit ramener sa participation à 13%.
Worldline est une ancienne filiale d'Atos, dont il a abandonné la majorité début mai.
Le groupe informatique compte simultanément placer pour 1,2 milliard d'euros d'actions --soit 12% du capital de Worldline--, lancer des obligations échangeables en actions Worldline et transférer des titres à son fonds de pension, détaille-t-il dans son communiqué.
A l'issue de ces opérations, il devrait conserver une participation résiduelle de 13% du capital de Worldline, mais gardera 22% des droits de vote.
Les produits de l'opération seront affectés au remboursement de la dette existante ainsi qu'aux "besoins généraux" d'Atos, a relevé le groupe informatique.
Le PDG d'Atos Thierry Breton, désigné comme candidat français à la Commission européenne, doit quitter ses fonctions jeudi. Il gardera la présidence non exécutive du groupe jusqu'à la confirmation de sa nomination à Bruxelles.
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