Le constructeur automobile coréen Hyundai a choisi le niçois Vulog pour fournir le centre nerveux informatique du système d'autopartage qu'il va lancer à Los Angeles, baptisé Moceanlab, a-t-on appris auprès de Vulog.
Vulog, une entreprise d'environ 100 salariés, vend aux constructeurs automobiles et à d'autres acteurs du marché une solution informatique en service à la demande (SaaS) pour gérer des flottes de véhicules - voitures, mais aussi scooters ou trottinettes - en partage.
L'outil Vulog gère les flottes de véhicules en temps réel, adaptant par exemple la tarification aux besoins de rééquilibrage dans la répartition géographique des voitures.
Il fournit également les applications qui permettent aux consommateurs de réserver une voiture avec leur smartphone et de la démarrer.
Vulog est présent dans une trentaine de villes dans le monde. La société revendique 1,5 million d'utilisateurs et une croissance de son chiffre d'affaires de 50% par an. L'entreprise niçoise gère notamment le service de 1.500 Golf électrique mis en place par Volkswagen à Berlin, ou le service de 600 véhicules mis en place par PSA (Free2move) à Madrid, selon le directeur général Grégory Ducongé.
Pour M. Ducongé, l'autopartage est en train de devenir une activité rentable, qui va finir par s'imposer dans les grandes villes au détriment de la voiture individuelle, et à côté des transports en commun.
"Les gens ont l'impression" que les systèmes d'autopartage "sont très déficitaires" et qu'ils "nécessitent des deniers publics, alors que ce n'est plus du tout le cas", a-t-il estimé. "On a de plus en plus de clients", constructeurs automobiles ou autres, "qui sont rentables".
La rentabilité est "tout à fait possible avec des flottes de taille relativement modeste", et "devient beaucoup plus importante à partir du moment ou vous opérez sur un nombre de véhicules relativement conséquent", a-t-il souligné.
lby/soe/tq/LyS
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